Quelques jours avant son mariage, Julia reçoit un coup de fil du secrétaire particulier de son père. Comme elle l’avait pressenti, Anthony Walsh homme d’affaires brillant, mais père distant ne pourra pas assister à la cérémonie. Pour une fois, Julia reconnaît qu’il a une excuse irréprochable. Il est mort. Julia ne peut s’empêcher de voir là un dernier clin d’œil de son père, qui a toujours eu un don très particulier pour disparaître soudainement et faire basculer le cours de sa vie. Le lendemain de l’enterrement, Julia découvre que son père lui réserve une autre surprise. Sans doute le voyage le plus extraordinaire de sa vie… et peut-être pour eux deux l’occasion de se dire, enfin, toutes les choses qu’ils ne se sont pas dites.

On se retrouve aujourd’hui pour une chronique sur un livre que j’avais envie de lire depuis un très long moment : Toutes ces choses qu’on ne s’est pas dites de Marc Levy. Je l’avais d’ailleurs inséré dans une PAL il y a très longtemps mais au final je ne l’avais jamais commencé alors qu’il me tentait énormément. Cette fois-ci, il était hors de question de le remettre de côté donc je me suis décidée à sauter le pas pour mon plus grand bonheur. Il faut savoir que j’avais déjà écrit cet article il y a plusieurs semaines sauf que comme une idiote, j’ai complètement oublié de le sauvegarder du coup me voilà obligé de tout réécrire. J’espère en tout cas que cette seconde version sera de la même qualité que la première chronique

« Aucun parent ne vit la vie de ses enfants à leur place. Mais cela ne nous empêche pas de nous inquiéter et de souffrir chaque fois que vous êtes malheureux. »

Dans cette histoire, on fait la connaissance de Julia qui est sur le point de se marier. Elle a une histoire personnelle assez compliquée avec une mère qui est morte très tôt et un père qui était toujours absent. Elle a donc grandi de manière assez solitaire et a noyé sa peine dans l’art. C’est un personnage que j’ai beaucoup apprécié et dont l’histoire m’a vraiment touché.

« Il suffit souvent d’un rien, d’un objet retrouvé, d’une odeur, pour vous rappeler la mémoire d’un être disparu. »

Nous allons également découvrir son père Anthony Walsh qui a eu une idée pour le moins originale et tirée par les cheveux. En effet, puisque de son vivant, il n’a pas pu passer de temps avec sa fille, ce-dernier a eu l’idée de transférer ses souvenirs dans un clone qui s’occuperait de renouer les liens avec sa fille en lui confiant toutes ces choses qu’il n’a pas pu lui dire de son vivant. Si l’idée est assez étrange au final ça passe plutôt bien, le clone se comportant tellement comme un humain que j’en suis arrivé à me demander s’il ne s’agissait pas d’une invention du père qui serait alors bien vivant.

« Tu vois, c’est marrant, on se donne toutes les bonnes raisons de s’interdire d’aimer, par peur de souffrir, d’être abandonné un jour. Et pourtant, qu’est ce qu’on aime la vie alors qu’on sait qu’elle vous quittera un jour. »

Les personnages vont alors se lancer dans une aventure d’une semaine pour apprendre à se découvrir. Passé ce délai, le clone cessera de fonctionner et la mémoire d’Anthony aura disparu à jamais. Très vite on se rend compte que Julia ignore énormément de choses sur ses parents et ce sera l’occasion d’en découvrir davantage sur eux mais également sur des vérités enfouies depuis des années. Anthony a fait des erreurs et il est revenu afin de permettre à Julia de récupérer le temps perdu mais surtout d’apprendre à vivre sa vie et de prendre des risques.

« La liberté est un enjeu énorme, la plupart des hommes y aspirent, mais ne savent pas comment l’employer. »

Ce livre m’a fait voyagé à le fois géographiquement mais également historiquement puisque une partie de l’histoire est racontée sous forme de flashback dans lesquels on voit la naissance de l’histoire entre Julia et Thomas, son amour de jeunesse, dans un contexte de fin de guerre froide à Berlin. Ainsi, on assiste à la démolition du mur de Berlin mais surtout à des scènes très touchantes de retrouvailles entre des familles qui avaient été séparés pendant 28 ans.

« On peut blâmer son enfance, accuser indéfiniment ses parents de tous les maux qui nous accablent, les rendre coupables des épreuves de la vie, de nos faiblesses, de nos lâchetés, mais finalement on est responsable de sa propre existence, on devient qui l’on a décidé d’être. »

Au final, c’est un livre que j’ai énormément apprécié de par son côté historique et émouvant. Par contre, j’ai regretté que la relation entre le père et sa fille qui devait être le sujet principal du roman, passe à certains moment au second plan. La fin m’a énormément émue et c’est à ce moment que l’on se rend compte à quel point l’idée d’Anthony n’était pas si mauvaise que ça.

Auteur : Marc Levy
Titre : Toutes ces choses qu’on ne s’est pas dites
Edition : Pocket
Nombre de pages : 340 pages
Prix : 7,50€

0 commentaire

  1. Ce livre est dans ma pal depuis une éternité et ton avis me pousse à le découvrir ! Mais j’ai un peu peur, j’ai déjà lu deux des romans de cet auteur et je n’avais pas du tout mais alors pas du tout aimé…

      1. Oui, ça me permettrai de le sortir de ma pal puisqu’il y est depuis des années… J’avais lu Le voleur d’ombre et Sept jours pour une éternité. Je pense aussi que ces lectures n’étaient pas de mon âge à cette époque et c’est pour cette raison que j’ai n’ai pas aimé l’histoire. Ce n’était tout simplement pas ce qui m’interessait à ce moment là. Ce sera peut-être plus le cas aujourd’hui, je saurai apprécier ses histoires a sa juste valeur ^^

        1. J’avais eu un coup de coeur pour Le voleur d’ombres, l’histoire est hyper touchante. Tu devrais peut être retenter de le lire maintenant. Par contre sept jours pour une éternité a été une grosse déception pour moi, je n’ai pas accroché aux personnages et l’histoire était quasiment inexistante

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