Clary n’en croit pas ses yeux. Elle vient de voir le plus beau garçon de la soirée commettre un meurtre. Et détail terrifiant: le corps de la victime a disparu d’un seul coup! Mais le pire reste à venir…Sa mère a été kidnappée par d’étranges créatures et l’appartement complètement dévasté. Sans le savoir, Clary a pénétré dans une guerre invisible entre d’antiques forces démoniaques et la société secrète des chasseurs d’ombres… Une guerre dans laquelle elle a un rôle fatal à jouer.

Après ma relecture complète des The Infernal Devices, il était temps de m’attaquer à l’origine même de mon amour pour cet univers : la saga The Mortel Instruments. Pour la petite histoire, j’ai lu cette saga il y a 6 ans alors que j’étais encore au lycée et ce sont des livres qui ont une place spéciale dans mon coeur. D’abord car c’est avec cette saga que j’ai retrouvé le goût de la lecture puisque à cette époque, mes lectures se contentaient des livres obligatoires pour le lycée et ensuite, cette saga a une valeur sentimentale pour moi puisqu’elle représente toute une partie de mon adolescence. Du coup, c’est avec beaucoup de joie que je me lance dans une relecture de cette série.

« La plupart des mythes sont vrais. »

J‘ai découvert la saga grâce au film que j’avais vraiment adoré (et qui est bien meilleur que la série TV) et, voulant absolument connaître la suite, je me suis immédiatement lancée dans le tome 2 sans lire le premier tome. Le seul petit problème, c’est que le film et le livre n’ont pas du tout la même fin du coup, je ne comprenais pas grand chose au début. Mais bon, je vous en reparlerais dans ma chronique sur le tome 2.

« Ça ne veut pas dire que tu es dingue… Tu es juste différente. Il n’y a rien de mal à être différent. »

Revenons en au tome 1, il s’agit du tout premier tome de la saga The Mortel Instruments d’abord composé de 3 tomes puis transformé en saga de 6 tomes. Dans ce livre, on va faire la connaissance de Clary, une jeune fille âgée de 15 ans et qui va découvrir du jour au lendemain que toute une partie de sa vie est fausse mais surtout que le monde qui l’entoure ne semble pas être exactement ce qu’il semblait être jusque là.

« Je ne suis pas malheureux. Seuls les gens sans objectif sont malheureux. Moi, j’ai un but. »

Une chose qui m’a frappé lors de ma relecture est l’évolution des personnages. Dans ce premier tome, ils sont encore des enfants en quelque sorte, des êtres innocents et cela montre vraiment le travail d’écriture et de psychologie réalisé sur les personnages tout au long de la saga. Jace avait été mon coup de coeur et là encore, sa carapace et son côté renfermé et sarcastique m’ont de nouveau conquise. Clary quant à elle me rend plus mitigée. Elle peut être très courageuse voire téméraire et têtue mais à certains moment, elle est assez agaçante mais je pense que son jeune âge joue énormément. D’ailleurs, je ne me rappelais plus qu’elle était aussi jeune au début de la série.

« Depuis 1234, les Chasseurs d’Ombres portent mieux le noir que les veuves de leurs ennemis. »

Ce premier tome met en place les bases de l’univers repris dans toutes les sagas de Cassandra Clare. Une chose que j’ai beaucoup apprécié c’est qu’en général dans les livres, les 100/200 premières pages servent à poser les fondements de l’univers et l’action et l’intrigue se mettent en place après. Par conséquent, ce sont des livres long à démarrer et assez linéaire au début. Ici ce n’est pas le cas, c’est un tome que j’ai trouvé parfaitement équilibré entre mise en place de l’univers des Chasseurs d’Ombres et du Monde Obscur et l’action et les premières intrigues.

« Là où il y a de l’amour, il y a aussi de la haine. Ces deux sentiments coexistent souvent. »

Toujours dans cet esprit d’équilibre, la relation de Jace et Clary se met en place d’une manière assez lente tout au long du livre. On les voit passer de total inconnu à des personnes qui se font confiance, qui s’ouvrent et qui s’attachent l’un à l’autre. La romance ne prend pas le devant sur l’intrigue et j’apprécié énormément le fait que même si Jace et Clary ont des problèmes, ils parviennent toujours à les mettre de côtés au moment où l’intrigue en a besoin.

« Le sarcasme est le dernier refuge des gens dépourvus d’imagination. »

Le livre est plein de rebondissements et, même si j’ai déjà lu la saga entière, cela ne m’empêche pas d’être surprise ou stressée à certains moments. Que ce soit une première ou une énième relecture, on ne se lasse pas de l’histoire et on ne s’ennuie pas. J’ai adoré redécouvrir le personnage de Valentin, grand méchant de l’intrigue et dont j’avais oublié à quel point il était cruel et manipulateur. Si dans ma chronique sur La Princesse Mécanique, je vous expliquais que Alex Mortmain n’était pas un méchant qui m’impressionnait énormément, ce n’est pas le cas de Valentin qui lui est un excellent ennemi et rend l’aventure palpitante (mais mon ultime méchant préféré reste quand même, et à jamais, Sébastien).

« L’enfant ne pleura plus jamais, et il n’oublia pas ce qu’il avait appris, à savoir qu’aimer, c’est détruire, et qu’être aimé, c’est aller vers sa destruction. »

En conclusion, vous l’aurez compris cette lecture a été sans surprise un coup de coeur. C’est un excellent premier tome et j’ai vraiment hâte de m’attaquer à la suite.

Auteur : Cassandra Clare
Titre : La Cité des Ténèbres
Edition : PKJ
Nombre de pages : 570 pages
Prix : 18,15€

14 commentaires

  1. Ta photo d’article est magnifique ! Je suis également beaucoup attachée à cette saga, qui est certainement une de mes préférées dans le genre fantastique pour ados. J’ai aussi découvert ces romans grâce au film d’ailleurs. Jace reste à jamais un de mes book boyfriends chouchou ahah ♥. J’ai adoré cette première trilogie dans l’ensemble. J’ai relu le tome 1 le mois dernier, il va falloir comme toi que je relise le deux du coup ahah !

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