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It once seemed so easy to Prince Rhen, the heir to Emberfall. Cursed by a powerful enchantress to repeat the autumn of his eighteenth year over and over, he knew he could be saved if a girl fell for him. But that was before he learned that at the end of each autumn, he would turn into a vicious beast hell-bent on destruction. That was before he destroyed his castle, his family, and every last shred of hope.
Nothing has ever been easy for Harper Lacy. With her father long gone, her mother dying, and her brother barely holding their family together while constantly underestimating her because of her cerebral palsy, she learned to be tough enough to survive. But when she tries to save someone else on the streets of Washington, DC, she’s instead somehow sucked into Rhen’s cursed world.
A prince? A monster? A curse? Harper doesn’t know where she is or what to believe. But as she spends time with Rhen in this enchanted land, she begins to understand what’s at stake. And as Rhen realizes Harper is not just another girl to charm, his hope comes flooding back. But powerful forces are standing against Emberfall . . . and it will take more than a broken curse to save Harper, Rhen, and his people from utter ruin.

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Même si mes lectures tournent principalement autour de la romance et de la fantasy/fantastique, je suis une grande amatrice de réécritures de conte. D’ailleurs, au moment où j’ai commandé ce livre, j’avais également commandé une réécriture de la petite sirène nommée To Kill a Kingdom que j’avais lu cet été et qui avait été un coup de coeur. Cette fois-ci, on change de conte et on part du côté de La Belle et la Bête.

« For five years, we have begged for help, but our cries go unanswered, our people starve, and our kinsmen die. »

C’est une histoire dans laquelle j’ai eu du mal à rentrer au départ mais pour une fois, ce n’était pas à cause du livre mais plutôt à cause du format. Cela faisait un moment que je n’avais plus lu de fantasy en VO et du coup, j’ai eu du mal au départ à plonger dans l’histoire. Par contre, une fois la barrière de la langue passée, ce livre a été un immense coup de coeur.

« I have learned to draw and hold her attention. What she does to me is bad enough. I can endure it. I will not watch her visit pain on my people. »

C’est un monde très bien construit et pourtant simple à comprendre. En tant que bonne réécriture, on retrouve les éléments fondamentaux de l’histoire comme le château abandonné et la malédiction mais également de nombreux éléments originaux qui rendent l’histoire encore plus intéressante.

« Not all scars can be seen, my lady (…) I somehow think you have already learned that lesson yourself. »

Du côté des personnages, je me suis très rapidement attaché à eux. Harper a été un grand coup de coeur. C’est une femme forte, courageuse, déterminée mais également réfléchie. Ce personnage a également une particularité puisqu’elle souffre d’une paralysie cérébrale mais celle-ci ne l’empêche en aucun cas d’accomplir des choses extraordinaires. J’apprécie énormément que les livres de fantasy soient de plus en plus représentatif.

«  I know nothing of your land, your customs. But I do know your bravery and kindness seem to have no bounds. »

Du côté de Rhen, là encore il s’agit d’un coup de coeur puisqu’il s’agit du caractère typique que j’aime : un peu froid au premier abord mais drôle, sarcastique et attachant, une fois qu’on perce la carapace. Il a également en lui une sorte de résignation qui le rend d’autant plus attachant puisqu’on a qu’une envie : qu’il soit heureux à la fin du livre. Grey, son meilleur ami, est tout autant attachant et mérite qu’on le mentionne. C’est un personnage d’une incroyable loyauté mais qui possède lui aussi cette résignation.

« Hope is a luxury I cannot afford. An emotion I cannot dare to feel. »

C’est un livre très dynamique et envoutant. On rentre dans l’univers assez facilement et les conflits sont nombreux. D’une part, la malédiction résonne comme une course contre la montre, de l’autre le royaume est soumis à des attaques ennemis, le tout ne laissant aucun moment de répit.

« We are all trapped by circumstance, seeking a path to freedom. A path that does not exist. »

Si vous suivez le blog depuis un certain temps, vous savez que la saga ACOTAR fait partie de mon top 5 des sagas préférées et celle-ci est également une réécriture de la Belle et la Bête. Forcément, j’ai trouvé pas mal de similitudes entre les deux livres, dans le rythme ou même dans les personnalités des personnages. Rhen m’a par exemple beaucoup fait penser à Rhysand. Pourtant, j’ai énormément apprécié ma lecture et je n’ai pas eu le sentiment de lire une histoire copié.

« I am always surprised to discover that when the world seems darkest, there exists the greatest opportunity for light. »

Ce livre a, en conséquence, était un coup de coeur pour moi et celui-ci se classe parmi mes réécritures de contes favorites. Il y a un retournement de situation à la fin qui, je pense, peut être découvert mais qui, dans mon cas, a été une totale surprise. Au final, j’ai vraiment hâte de lire deuxième tome et je pense même commander la suite dès qu’elle sortira en Janvier.

Auteur : Brigid Kemmerer
Titre : A Curse so Dark and Lonely
Edition : Bloomsbury
Nombre de pages : 476 pages
Prix : £7.99etoile5

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