35 candidates. 1 couronne. La compétition de leur vie.
Quand la dystopie rencontre le conte de fées !

Dans un futur proche, les États-Unis et leur dette colossale ont été rachetés par la Chine. Des ruines est née Illeá, une petite monarchie repliée sur elle-même et régie par un système de castes. Face à la misère, des rebelles menacent la famille royale. Un jeu de télé-réalité pourrait bien changer la donne…

Pour trente-cinq jeunes filles du royaume d’Illeá, la « Sélection » s’annonce comme l’opportunité de leur vie. L’unique chance pour elles de troquer un destin misérable contre une vie de paillettes. L’unique occasion d’habiter dans un palais et de conquérir le cœur du jeune Prince Maxon, l’héritier du trône. Mais pour America Singer, qui a été inscrite d’office à ce jeu par sa mère, être sélectionnée relève plutôt du cauchemar. Cela signifie renoncer à son amour interdit avec Aspen, un soldat de la caste inférieure ; quitter sa famille et entrer dans une compétition sans merci pour une couronne qu’elle ne désire pas ; et vivre dans un palais, cible de constantes attaques de rebelles…

Puis America rencontre enfin le Prince. En chair et en os. Et tous les plans qu’elle avait échafaudés s’en trouvent bouleversés : l’existence dont elle rêvait avec Aspen supportera-t-elle la comparaison face à cet avenir qu’elle n’aurait jamais osé imaginer ?

La sélection est une saga que l’on ne présente même plus tant elle a eu du succès à sa sortie. D’ailleurs, ce succès est tel que Netflix a racheté les droits et un premier film devrait bientôt voir le jour. De mon côté, après avoir découvert les Mortal Instruments, les Divergent et les Hunger Games, je m’étais ensuite lancée dans La sélection et j’avais dévoré les trois premiers tomes à la suite. 6 ans plus tard, l’envie de redécouvrir cette saga est apparue et, c’est avec beaucoup de chance, que j’ai trouvé la saga entière sur Vinted.

« La seule stratégie valable, c’est d’être soi-même. Je préfère que Maxon m’éjecte parce que je suis restée fidèle à moi-même, plutôt qu’il me garde parce que j’ai joué un rôle. »

J’ai lu ce livre très rapidement et pour cause, il ne fait que 344 pages, ce qui est vraiment très court pour un livre de fantasy. Personnellement, je trouve que pour écrire un bon livre de fantasy, il faut en moyenne 500 pages. Ici, le livre est plus fin et forcément, cela se ressent au niveau de l’intrigue. L’écriture est assez addictive et fluide, l’univers parfaitement introduit et on plonge facilement dans l’histoire.

« – Et vous, mademoiselle, qu’est-ce qui vous a poussée à participer à la Sélection ? L’homme ou le trône ?
– En fait, je suis arrivée ici par erreur. »

C’est un premier tome assez léger et introductif. On pose les bases de l’univers, on met en avant les problèmes existants dans le royaume et on rajoute quelques petites actions par-ci, par là. Ce livre reprend les codes de la dystopie : un peuple réparti en plusieurs classes qui déterminent alors leur position dans la société ainsi que leur richesse. Forcément, il y a énormément d’injustice, beaucoup de pauvreté et des révoltes commencent à naître.

« S’il y avait pénurie de vivre, si vos parents avaient le ventre vide et si vous saviez que certaines personnes gagnent en un jour ce que vous mettez toute une vie à gagner, que feriez-vous ? Jusqu’où iriez-vous pour ceux que vous aimez ? »

Du côté des personnages, je les trouve tous assez attachants. America est une jeune fille assez forte avec une bonne répartie. Par contre, il arrive qu’elle se laisse aveugler par ses émotions. Quant à Maxon, je trouve que son personnage est assez original dans le sens où, pour une fois, nous ne sommes pas forcément face à un prince confiant et arrogant. Maxon est un garçon qui doute de lui et qui essaie en permanence d’être meilleur.

« Tout jeu comporte des règles, et les règles sont faites pour être transgressées. »

Quant à la troisième roue du carrosse, (parce que oui forcément, comme tout livre de l’ère 2012, un triangle amoureux est présent), j’ai eu du mal à cerner le personnage d’Aspen. L’attachement d’America pour le garçon est très fort mais pourtant, elle n’a pas réussi à me transmettre ses émotions. Je n’ai pas réussi à m’attacher à lui malgré que tout soit fait pour qu’on ait de la peine et de la compassion envers sa vie.

« D’après mon expérience, l’amour frappe toujours au moment où on s’y attend le moins. »

Pour conclure, c’est un premier tome très intéressant à lire, parfait si vous recherchez de la dystopie assez légère. Je sais que c’est une saga qui s’enrichie au fil des tomes et j’ai déjà hâte de me lancer dans la suite, surtout que l’action sera sans doute beaucoup plus présente.

Autrice : Kiera Cass
Titre : La Sélection
Saga : La Sélection
Edition : Robert Laffont
Nombre de pages : 344 pages
Prix : 16,90€

4 commentaires

  1. Je ne savais pas que Netflix avait racheté les droits. Je me demande ce que ça va donner, ça serait bien que les films donnent un peu plus de place au côté dystopique.
    J’avais trouvé ce premier tome réussi et addictif et cest vrai que le personnage d’Aspen m’a laissé de marbre.

    1. Pour Aspen, je l’ai mieux découvert dans les tomes suivants et d’ailleurs, je l’ai davantage aimé par la suite. Pour l’adaptation, on sent que le livre reste assez jeunesse et je suis d’accord avec toi, j’aimerais beaucoup que le film mette plus en avant le coté dystopie et l’action. Je pense qu’il y a vraiment un potentiel énorme. Hâte en tout cas de découvrir qui seront les acteurs 🙂

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