Le roman, écrit à la première personne, relate la période où Holden Caulfield, expulsé du collège Pencey Preparatory trois jours avant les vacances de Noël, retourne à la maison familiale, à New-York. Il déambulera en ville avant de devoir annoncer la nouvelle à ses parents.
Âgé de dix-sept ans, Holden est plein d’incertitudes et d’anxiété, à la recherche de lui-même. Il vit son passage à l’âge adulte et comprend qu’il perd l’innocence de l’enfance. L’une des plus belles images de l’auteur pour exprimer ce passage est lorsque Holden demande au chauffeur de taxi où vont les canards lorsque l’étang gèle. Salinger dans ce roman décrit avec ironie et justesse la société américaine des années 1950.

Après l’Alchimiste, l’un des livres que je devais lire depuis trèèèèès longtemps était l’attrape-cœurs. Sa petite taille me convenait parfaitement et pour cause, je savais que je pourrais facilement le caser entre deux gros livres. Par contre, je ne m’attendais pas à une telle déception.

« Tout ce que je sais, c’est que tous ceux dont j’ai parlé me manquent pour ainsi dire […] C’est drôle. Ne racontez jamais rien à personne. Si vous le faites, tout le monde se met à vous manquer. »

En fait, je n’ai jamais réussi à rentrer dans l’histoire. La plume est très particulière, j’ai l’impression que soit on l’aime, soit on la déteste. Dans mon cas, je ne l’ai pas du tout aimé. Les phrases ne ressemblaient pas à ce qu’un adolescent dirait, ni même un adulte. Certaines expressions étaient vraiment étranges comme la présence de « bigophone » ou « bicause » Et je ne parle même pas de certains passages sexistes et homophobes. La présence constante du mot « pédé » m’a par ailleurs fortement dérangé.

«La vie est un jeu, mon garçon. La Vie est un jeu qu’on doit jouer selon les règles.»

Finalement, bien que ce livre fasse seulement 200 pages, j’ai eu l’impression que je ne réussirais jamais à le terminer. Je n’ai pas spécialement compris tout l’engouement autour de ce livre mais en même temps, comme je n’ai jamais réussi à rentrer dans l’histoire. Par contre, il y a eu deux trois réflexions qui étaient assez bien menées et qui faisaient réfléchir.

Auteur : J.D Salinger
Titre : L’Attrape-Coeurs
Edition : Robert Laffont
Nombre de pages : 256 pages
Prix : 6€

3 commentaires

  1. AMEN ! J’avais l’impression d’être la seule personne à ne pas avoir apprécié ce livre…
    J’ai pourtant essayé de le relire une seconde fois, mais ça ne le fait toujours pas hahaha

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