Dans un pays où trois soleils ne se couchent presque jamais, une tueuse débutante rejoint une école d’assassins, cherchant à se venger des forces qui ont détruit sa famille.

Fille d’un traître dont la rébellion a échoué, Mia Corvere parvient de justesse à échapper à l’anéantissement des siens. Livrée à elle-même et sans amis, elle erre dans une ville construite sur les ossements d’un dieu mort, recherchée par le Sénat et les anciens camarades de son père.
Elle possède un don pour parler avec les ténèbres et celui-ci va la mener tout droit vers un tueur à la retraite et un futur qu’elle n’a jamais imaginé.
À 16 ans, elle va devenir l’une des apprentis du groupe d’assassins le plus dangereux de toute la République : L’Église rouge. La trahison et des épreuves l’attendent dans les murs de cet établissement où l’échec est puni par la mort. Mais si elle survit à cette initiation, elle fera partie des élus de Notre-Dame du Saint-Meurtre, et elle se rapprochera un peu plus de la seule chose qu’elle désire : la vengeance.

 

Aujourd’hui, on se retrouve pour une chronique sur un livre que j’avais envie de lire depuis une éternité ! Je l’avais d’ailleurs repéré lors de mon voyage à Londres en Janvier mais au dernier moment, mon choix s’était porté sur The Binding de Bridget Collins. Ce ne fut alors que partie remise puisqu’une fois le déconfinement prononcé, j’en ai profité pour commander tous les livres qui me faisaient envie, dont Nevernight.

« The books we love, they love us back. And just as we mark our places in the pages, those pages leave their marks on us. (…) You’re a daughter of the words. A girl with a story to tell.»

La première chose qui est frappant lors de la lecture, est cette ambiance sinistre. C’est un livre sombre et l’auteur inclut même un avertissement avant de commencer son histoire. Personnellement, ce livre m’a un peu fait penser à un mélange entre Divergent et Six of Crows mais en version plus mature. De Divergent, on retrouve ce format de duels entre des étudiants et pour Six of Crows, c’est surtout pour le côté anti-héros.

« The brighter the light, the deeper the shadow. »

Du côté des personnages, ils avaient une richesse et une profondeur très intéressante. Mia est une jeune fille assez complexe à cerner et encore aujourd’hui, je ne suis pas sûre d’avoir réussi à la cerner entièrement. La plupart du temps, je ne parvenais même pas à anticiper ses réactions et elle m’a surprise à de nombreuses reprises. Au départ, c’est un personnage très froid, très distant, presque antipathique et puis au fil des pages, on comprend certaines choses et on lui découvre une tendresse qui la rend attachante.

« Never flinch » A cold whisper in her ear. « Never fear. And never, ever forget. »

Le livre a un très bon rythme, il n’y a pas de longueurs particulières et on rentre facilement dans l’histoire. Il se passe toujours quelque chose, il y a énormément d’action et je ne parle même pas de certains plots twist que je n’avais pas, mais alors pas du tout vu venir. Concernant la narration, on a une alternance entre passé et présent qui ajoutait un certain dynamisme à l’histoire que j’appréciais énormément.

« Sometimes weakness is a weapon. If you’re smart enough to use it. »

Par contre, le seul reproche que j’ai à faire concerne l’édition anglaise. Tout d’abord, la police est minuscule et ne permet pas un confort de lecture. D’ailleurs, j’ai tenu seulement 1 chapitre avant de basculer sur ma liseuse pour ne pas avoir mal aux yeux. Ensuite, l’auteur a fait le choix d’inclure de NOMBREUSES notes en bas de page. Il y en a littéralement sur toutes les pages et personnellement, cela a plus alourdit ma lecture qu’autre chose. Par contre, la version française possédant presque le double de pages, je pense qu’elle offre un confort de lecture beaucoup plus agréable.

« Your mind will serve you better than any trinket under the suns…It is a weapon…and like any weapon, you need practice to be any good at wielding it. »

Finalement, c’est un premier tome que j’ai beaucoup apprécié et qui est très prometteur pour la suite. D’autant plus que la fin est incroyable et va, je pense, donner un tournant intéressant à l’histoire et notamment sur la personnalité de Mia. Si jamais ce livre vous tente, (et vraiment vous ne regretteriez pas), sachez qu’il a été traduit en Français par la maison d’édition De Saxus et devinez quoi ? Il sort …. (roulement de tambour)…. AUJOURD’HUI. Du coup, n’hésitez même plus et foncez le lire ! (Et ce n’est pas du tout un partenariat, seulement un conseil personnel).

Auteur : Jay Kristoff
Titre : N’oublie jamais
Saga : Nevernight
Edition : HarperVoyager (VO) ou DeSaxus (VF)
Nombre de pages : 480 pages (VO) ou 768 pages (VF)
Prix : £8.99 (VO) ou 19.90€ (VF)

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