1888, quartier Est de Londres. Depuis quelque temps, des meurtres sanglants et horribles touchent les femmes de petite vertu de Whitechapel. Une jeune femme, de bonne famille, en avance sur son temps, enquête au côté de son oncle, médecin légiste.
En matière de saga fantastique, j’ai souvent l’impression d’avoir fait un petit peu le tour. Du coup, je suis souvent à la recherche de nouvelles sagas sur plusieurs tomes et surtout, avec un couple que je puisse suivre sur plusieurs tomes. Encore une fois, c’est grâce aux réseaux sociaux et plus particulièrement à Instagram que je me suis attardée sur la saga Stalking Jack the Reaper. Ni une ni deux, celui-ci était dans mon panier et en direction de ma boîte aux lettres. Je me suis assez rapidement jeté dessus, et pour rendre ma lecture encore meilleure, j’ai réussi à convaincre ma meilleure amie, Salomé de le lire en même temps que moi.
« Roses have both petals and thorns, my dark flower. You needn’t believe something weak because it appears delicate. Show the world your bravery. »
Ce livre est un peu particulier par rapport à ce que j’ai l’habitude de lire. En effet, on est davantage sur un thriller et ça m’a fait beaucoup de bien de changer de mon style habituel de lecture. Pour un premier tome, j’ai trouvé l’intrigue très bien ficelée. Il n’y a pas de longueur particulière et c’est prenant dès les premières lignes. Concernant le niveau d’anglais, je n’ai pas le souvenir que celui-ci ait été particulièrement compliqué, à part certaines tournures de phrases un peu ancienne, mais qui n’étaient pas pour autant incompréhensibles.
« Fear is a hungry beast. The more you feed it, the more it grows. »
Concernant les personnages, je les ai trouvés très attachant. Audrey Rose est un personnage assez avant-gardiste, très indépendante et qui dénonce régulièrement les attentes que reposent sur les femmes à cette époque. Contrairement aux autres femmes de la société, Audrey Rose n’est pas intéressée par les bals, les salons de thé ou par la recherche d’un époux. Elle aime les mystères, travailler, se rendre utile et j’ai adoré l’indépendance dont elle faisait preuve. Quant à Thomas, c’est un peu le cliché de la littérature c’est à dire l’homme mystérieux plus froid mais très charismatique.
« Perhaps I’d been wrong in my earlier judgment. It seemed it’d take a little more time for some girls to free themselves from chains society placed upon them. »
Concernant leur relation, qui était d’ailleurs l’une des raisons pour laquelle je voulais me lancer dans cette saga, j’ai adoré leur connexion. Dès le départ, ils ont une dynamique très intéressante et je me suis sentie totalement investie dans leur relation d’ailleurs, j’ai hâte de lire la suite et de voir comment celle-ci va évoluer au fil des tomes suivants.
« It was amazing how much one person could fill up a space and leave it so hollow when they were gone. »
Je n’en ai jamais vraiment parlé ici, mais je suis une grande fan de tout ce qui est affaire criminelle. À ce titre, je regarde régulièrement des documentaires ou des vidéos Youtube sur le sujet. Dans ce livre, j’ai adoré découvrir une partie de l’histoire de Jack l’éventreur. Même s’il y a une partie qui est fictive, notamment sur l’identité de Jack l’éventreur, qui n’a en réalité jamais été découverte de sources sûres, j’ai trouvé celle-ci très fidèle notamment concernant les victimes et les différents meurtres. Quant aux différences qui existent, j’ai beaucoup apprécié que l’autrice les explique à la fin de l’œuvre en précisant les éléments modifiés par rapport à la réalité.
« Wield your assets like a blade, Cousin. No man has invented a corset for our brains. Let them think they rule the world. It’s a queen who sits on that throne. Never forget that. »
Le seul bémol que j’ai trouvé dans cette histoire, est que l’identité de Jack l’éventreur était assez facilement devinable. Pourtant, je ne lis quasiment jamais de thriller, donc j’ai moins l’habitude de ce genre de schéma narratif, et je ne pensais pas deviner facilement l’identité. Néanmoins, je vous disais plus haut que ma meilleure amie a lu ce livre, et de son côté elle qui est une habituée du genre, étonnamment elle n’a pas découvert l’identité de Jack l’éventreur avant que celle-ci ne soit révélée.
« Realizing the very thing you love most could be taken away without warning made you clutch onto it. »
Si jamais cette histoire vous intéresse mais que vous n’êtes pas à l’aise en anglais, sachez que le premier tome a été traduit en français. Par contre je ne l’ai pas lu, donc je ne pourrai pas vous dire s’il s’agit d’une bonne traduction ou non. De plus, il ne me semble pas à ma connaissance que les deux autres tomes et étaient traduits, ce qui peut représenter un problème si vous souhaitez continuer la série en français.
« I’ve tried in my own way to protect you from the harshness and diseases of the world. But men – and young women – weren’t meant to live in gilded cages. »
Finalement, vous l’aurez compris ce livre a été une très bonne lecture ! Ce n’est pas un coup de coeur, je pense qu’il m’a manqué certaines choses même si je ne sais pas quoi exactement. Je me suis beaucoup attachée aux différents personnages, et j’ai hâte de voir où l’histoire va aller ensuite surtout que chaque tome reprend un nouvel antagoniste.
Autrice : Kerri Maniscalco
Saga : Stalking Jack the Reaper
Titre : Stalking Jack the Reaper
Edition : Grand Central Publishing
Nombre de pages : 343 pages
Prix : $7,99€