« Je suis l’Invocatrice de lumière. Et je suis votre dernière chance. »

DÉVOTION. REMORDS. MARTYR.

Un pays déchiré par la guerre civile.
Une jeune femme idolâtrée, rongée par ses propres pouvoirs.
Un corsaire flamboyant et mystérieux.
Un soldat renégat, en proie aux doutes.
Une menace grandissante. Un danger imminent.

RÉSISTANCE. POUVOIR. SACRIFICE.

Pour s’opposer au Darkling, Alina devra explorer ses propres ténèbres. Au risque d’y perdre sa lumière.

 

Attention : Risque de spoilers concernant le premier tome !

 

Nouvelle journée, nouvelle chronique et cette fois-ci on s’attaque à l’un des monuments un terme de fantasy ! En effet, on va parler du 2e tome de la saga Grisha par Leigh Bardugo. Si vous suivez le blog, vous souvenez peut être de ma lecture du premier tome où, même si j’avais passé un bon moment, je n’avais pas vraiment compris tout l’entrain qu’il y avait autour de cette saga.

“The less you say, the more weight your words will carry.”

Commençons tout d’abord par le rythme, c’est l’élément qui avait fait défaut lors de ma lecture du premier livre. Ici, on est sur un deuxième tome qui est beaucoup plus dynamique, plus prenant et passionnant. D’ailleurs, je n’ai pas ressenti de longueur particulière. Par contre, le style et l’univers sont toujours aussi complexes, ce qui rend la lecture parfois un peu lourde. Pour moi, c’est vraiment une saga dans laquelle vous pouvez vous lancer si vous avez quand même un certain niveau d’anglais, plus particulièrement un terme de fantasy.

“Weakness is a guise. Wear it when they need to know you’re human, but never when you feel it.”

Pour les personnages, je me suis davantage attachée à eux lors de ce livre. Alina se dévoile beaucoup plus et c’est d’ailleurs endurcie depuis le premier tome. Là où j’avais du mal à m’identifier à elle, ici c’était beaucoup moins le cas. Pour le personnage de Mal qui m’avait laissé assez indifférente, je ne me suis pas spécialement davantage attachée à lui mais il fait partie de l’univers. Par contre, le personnage de Nikolaï a été ma vraie découverte et mon coup de cœur. Je l’avais déjà rencontré dans Six of Crows mais il était dans mes souvenirs beaucoup plus renfermé. Ici, il a été une vraie découverte, un personnage rempli de sarcasme que j’ai adoré. Et pour le personnage du Darkling, qui est le personnage chouchou de beaucoup de monde, je l’aime bien même si j’ai beaucoup de mal à le cerner.

“Watch yourself, Nikolai,” Mal said softly. “Princes bleed just like other men.”
Nikolai plucked an invisible piece of dust from his sleeve. “Yes,” he said. “They just do it in better clothes.”

Concernant l’intrigue, celle-ci avance pas mal. Pour moi c’est un deuxième tome qui est fort et il n’a pas juste le rôle de passerelle entre le premier et le 3e livre. Au contraire, il apporte vraiment quelque chose à l’histoire. C’est également un livre beaucoup plus dynamique que le précédent et j’ai beaucoup apprécié ma lecture. D’ailleurs, je l’ai lu assez vite et je ne me suis pas du tout ennuyée.

“You know the problem with heroes and saints, Nikolai?” I asked as I closed the book’s cover and headed for the door. “They always end up dead.”

Finalement, c’est un livre dont j’ai apprécié ma lecture même si le coup de coeur n’est toujours pas là. J’ai l’impression qu’il y a quand même un assez grand écart de qualité entre la saga Grisha et la saga Six of Crows. D’ailleurs, j’ai même tendance à oublier qu’il s’agit de la même autrice. Néanmoins, je suis quand même ravie de ma lecture puisque à ce moment-là je ne lisais plus vraiment de fantasy et ça m’a permis de me remettre doucement dedans. Et puis, je le répète assez souvent ici, mais j’ai tellement hâte de voir la série sur Netflix et j’espère qu’ils ne vont pas massacrer cet univers que j’aime tant.

Auteur : Leigh Bardugo
Saga : Grisha
Titre : Siege and Storm
Edition : Square Fish
Nombre de pages : 496 pages
Prix : $10.99

4/5

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