Jeune veuve et auteure à succès, Mrs Ethel Stafford pensait passer de tranquilles vacances à écrire son prochain roman à scandale chez sa sœur, la très honorable Lady Baldwin. C’était sans compter l’arrivée du Capitaine Conrad Filwick, l’insupportable cousin de sir Baldwin.
Tout juste rentré d’Afrique du Sud, Conrad vient d’acquérir la propriété qui lui convient, il ne lui reste qu’à trouver une épouse. Il a déjà dressé la liste des qualités qu’il en exige : douce, discrète, rompue aux affaires domestiques…
Tout à l’inverse d’Ethel Stafford.
Dès leur rencontre, ils se méprisent et, lorsque le Capitaine traite l’auteure Emily Starling de « vieille fille qu’on oublie dans un coin », c’en est trop pour Ethel qui se cache derrière ce pseudonyme. Pourtant, elle doit admettre qu’il n’a pas tort sur un point : elle ne connait pas grand-chose aux hommes. Ethel décide alors d’approfondir toutes les facettes du plaisir, à la manière de ses héroïnes…

Je remercie BMR et Hachette pour l’envoi de ce livre 

S’il y a bien une chose que j’aime en été, ce sont les lectures fluides et sans prise de tête. Lorsque la collection BMR appartenant à Hachette m’a contacté pour m’envoyer Mrs Stafford et le Capitaine, j’ai immédiatement été séduite par le résumé. Surtout que l’esprit semblait rappeler Bridgerton et vous savez à quel point j’ai aimé cet univers. En plus de ça, on était sur un livre assez court et donc rapide à lire, tout ce dont je rêvais. 

« Quand elle souriait, elle n’était plus du tout jolie. Elle devenait belle, d’une beauté piquante et dérangeante, de celle que la raison appelle à fuir car elle contient autant de promesses de plaisir que de désagréments. »

Concernant ma lecture, j’en suis ressortie un petit peu mitigée. Dès les premières pages, je suis rentrée dans l’histoire et j’ai passé un excellent moment. Le Capitaine Conrad Filwick est le genre de personnages masculins que l’on apprécie : un peu froid, dans son coin mais qui reste charmant et qui donne envie d’aller vers lui. Quant à Ethel, la protagoniste féminine, j’ai beaucoup aimé sa curiosité et son côté avant-gardiste. Elle était également une boule d’énergie à coté de Conrad et j’ai beaucoup aimé leur dynamique.

« De toute façon, la littérature condamne toujours les femmes de pouvoirs, ajouta-t-elle. Même dans les mythes qui sont censés les honorer » 

Cependant, j’ai ressenti une certaine longueur au milieu de l’histoire. La relation Conrad/Ethel n’avançait pas et beaucoup de pages étaient consacrée à d’autres relations qui pour moi, ralentissaient l’histoire. Ethel cherche à comprendre et à maîtriser sa sexualité et en conséquence, il y a énormément de scènes de sexes qui ralentissent également l’histoire. Du coup, on a un livre en dent de scie, j’ai adoré le début et la fin, mais j’ai décroché en cours de route. 

« On leur offre des moitiés de promesse : celle d’être de bonnes maîtresses de maison, de bonnes épouses et de bonnes mères. Pour ce qui est du plaisir, elles sont tout à fait ignorantes. »

Néanmoins, c’est une lecture assez fluide et qui se lit rapidement. J’ai beaucoup aimé les thèmes du féminisme qui étaient au cœur des pages, notamment la dénonciation des conditions de vie des femmes à cette époque. La plume d’Elie Grimes est également très accessible. On est sur un mélange de narration moderne et d’un style un peu plus ancien qui est agréable à lire. 

Autrice : Elie Grimes
Titre : Mrs Stafford et le Capitaine
Edition : Hachette, collection BMR
Nombre de pages : 290 pages
Prix : 7,99€

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